L'APPEL DES TALENTS
« Plus d’1 million de personnes abandonnées pendant la crise »Ils sont les grands oubliés de la crise
Ils travaillent comme graphistes, directeurs artistiques, stylistes, concepteurs- rédacteurs, designer ux/ui, monteurs, photographes, pigistes, project managers, motion designers, modélistes, développeurs, stratégistes, preneurs de son, scénaristes, vidéastes, designers produits, typographes, dialoguistes, directeurs de casting, 3Déistes, illustrateurs, story-boarders, sound-designers, influenceurs, community managers, chefs décorateurs, attachés de presse, data scientists…
Souvent le choix d’être libre, d’être leur propre patron, les ont amenés à quitter le monde des entreprises. Ces talents sont désormais indispensables à toute la filière de la communication. Les agences, les annonceurs, institutions ou encore les associations les sollicitent pour imaginer, concevoir et réaliser les campagnes. Ils sont ceux qui apportent la plus-value créative à des milliers de projets et qui oeuvrent dans l’ombre pour le dynamisme de l’économie française.
Plus d’un million de personnes vivent de leur savoir-faire, de leur création, de leurs idées. La crise sanitaire a joué le rôle d’un révélateur : depuis trop longtemps, ces talents sont les oubliés d’un système qui repose pourtant sur eux. Ils sont systématiquement invisibilisés et précarisés : peu souvent crédités de leur travail, peu souvent remerciés et rarement payés à leur juste prix.
Mais quel est le quotidien d’un talent indépendant ? Un lundi comme un autre ? Ou plutôt un dimanche, puisque évidemment, les demandes « urgentes » fusent à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, week-end et vacances compris. Il faut donc s’occuper de cette tâche qui ne peut pas attendre, naviguer dans les arcanes complexes de l’administration, sauter un déjeuner pour ne pas prendre du retard sur sa comptabilité, relancer les mauvais payeurs, qui s’avèrent parfois être des entreprises puissantes, préparer les mois qui viennent en prenant garde à ne pas se cogner la tête au plafond du chiffre d’affaires autorisé. Un quotidien que beaucoup affrontent en ayant le sentiment de se sentir un peu seuls….
Et que dire des plateformes sur internet qui les jettent en pâture, avec leurs mises à prix journalières, sur lequel elles prélèvent des commissions ? Ils sont le nouveau prolétariat, prisonniers d’une liberté qui leur coûte souvent plus qu’elle ne leur rapporte.
Au mois de mars, un fonds de solidarité a été créé pour les indépendants qui pouvaient recevoir une prime de 1 500 € alors que l’aide du chômage partiel pouvait atteindre jusqu’à 4,5 fois le SMIC. L’inégalité de traitement est évidente.
L’idée n’est pas d’opposer des catégories de français les unes contre les autres mais de mettre en lumière des situations parfois dramatiques de centaines de milliers de personnes fragilisées car peu représentées, peu courtisées par les partis ou les gouvernants. Il est désormais urgent de réfléchir au statut des talents indépendants.
Le code du travail, les statuts des entreprises individuelles, le régime de protection sociale, l’accès au crédit de toute cette catégorie doivent évoluer.
Ce combat est bien sûr crucial car cette nouvelle flexibilité du travail, encouragée par une époque où tout doit être plus rapide et moins cher, deviendra la norme. Sous-estimer l’importance de cette population qui n’a pas la chance de pouvoir porter collectivement ses revendications est un mauvais calcul pour tout le monde.
Notre économie, nos entreprises, ont plus que jamais besoin de communication dans cette période de transition.
Cultiver cette filière créative, à haute valeur ajoutée, permettra de mieux faire rayonner nos marques, nos entreprises, auprès des consommateurs bien sûr, mais aussi auprès de nos citoyens soucieux de leurs actes et de leurs choix.
La filière de la communication qui donne souvent des leçons à ses clients en les appelant à plus d’engagement et d’éthique devrait aussi s’appliquer à elle-même ces recommandations.
Pour les talents indépendants, le monde d’avant n’était pas simple, celui d’après risque d’être terrible. Il faut les protéger. Inventons dès à présent un nouveau modèle car l’urgence est là !
Nous encourageons l’émancipation et la valeur
travail comme nous défendons la reconnaissance, la solidarité et le partage. Une nouvelle voie est possible.
#defendonslestalents
Nathalie Cortial et Pascal Grégoire
JUSTEMENT
Deux entrepreneurs engagés au service des talents et des marques.
Nathalie Cortial et Pascal Grégoire se rencontrent peu avant le premier confinement, alors qu’ils ont tous les deux quitté le monde des agences : Pascal pour se dédier à l’écriture et l’édition, et Nathalie pour développer le Studio Zorse, studio de shooting et de tournage qu’elle a co-fondé à Malakoff.
Touchés par l’implosion du monde publicitaire en cours et les ravages colatéraux dont sont victimes les talents indépendants, ils décident d’imaginer un nouveau modèle d’agence plus juste et plus vertueux, pour les talents participant aux projets et pour les marques adhérant à cette démarche.
Ils co-fondent la maison créative Justement, société dont la spécificité est de faire appel aux talents de tous univers artistiques pour répondre aux briefs de communication des marques, dans une démarche humaine et sociale, qui rémunère la créativité et les idées à leur juste valeur.

Pascal Grégoire – Co-fondateur
Vosgien d’origine, Pascal Grégoire adopte Nancy pour une maîtrise en faculté d’économie, puis Paris, où il fait son entrée au CELSA..
En 1988, Il débute sa carrière chez CLM BBDO, en tant que chef de publicité. Philippe Michel le repère très vite et le fait passer à la création. Il rejoint ensuite Havas où il est nommé Directeur de Création de l’agence Eurocom à 27 ans. De 1992 à 1995, Pascal Grégoire occupe ce poste au sein de l’agence indépendante BCRC et prend la Présidence de l’agence EURORSCG GBHR jusqu’en 1998.
La même année, il monte la filiale parisienne de Leagas Delaney, qui se fait brillamment remarquer avec Adidas « La Victoire est en nous », mais aussi IKEA « RANGEZ », deux campagnes multi-primées dans le monde.
En 2003, il devient président et directeur de création de CLM BBDO où il pilote des grands comptes internationaux comme Pepsi, M&M’s, Uncle ben’s.
Créatif entrepreneur et dénicheur de talents il aime les idées qui frappent fort et juste. Persuadé que le digital va transformer profondément les métiers de la communication, il décide de fonder la Chose en 2006, devenue aujourd’hui une référence dans le monde des agences indépendantes.
Début 2020 il décide de persévérer dans sa nouvelle carrière d’écrivain et publie son second roman « Monsieur le maire » aux éditions du Cherche Midi et lance la jeune maison d’édition Novice.
Touché par les bouleversements accélérés par la crise Covid qui impactent le secteur de la publicité, il lance peu avant l’été 2021 avec Nathalie Cortial un nouveau modèle social d’agence de publicité, plus humain et plus juste, la maison créative justement. Celle-ci a vocation à monter très rapidement des équipes sur mesure afin de répondre de manière agile et créative aux briefs clients.
Campagnes et clients référents : Louis-Vuitton, Ikea, Clarins, Adidas, ING direct, Orange, Mercedes, Pepsi, Total, Auchan, Sécurité Routière, Générale d’Optique, Grand Optical, La monnaie de Paris, Jardiland, Skoda, Amnesty International…

Nathalie Cortial – Co-fondatrice
Diplômée de Dauphine et de l’ESSEC, Nathalie fait ses armes au sein de JWT pour le comptes de grandes marques nationales et internationales comme Unilever Hair Care, Wilkinson, HSBC/CCF lors de la fusion, Nestlé…
Rapidement, elle rejoint l’agence .V. au sein de l’équipe Volkswagen. Elle prendra ensuite la direction des comptes Skoda, BHV, L’Occitane, Bénénuts, Fromagerie Milleret, Senoble, Simone Pérèle.
Lorsque .V. fusionne avec DDB Paris, elle étoffe son portefeuille d’autres marques du groupes Pepsico (Tropicana, Alvalle..) et accompagne ses équipes et ses clients dans cette transition.
Appelée par l’agence Marcel en tant que directrice associée notamment en charge du compte Banque Populaire puis SK-II (cosmétique japonaise), elle s’intéresse alors plus spécifiquement à l’entrepreneuriat et au digital sous ses différentes formes.
C’est ce qui lui donne envie un peu plus de trois ans plus tard de monter ses propres projets.
Elle commence par le studio Zorse, studio de tournage et de shooting situé à Malakoff. Ce tournant vers la production audiovisuelle l’amène également à s’engager au sein de l’association Les Filles de la Photo, 1er réseau professionnel féminin actif et engagé au sein de l’écosystème de la Photographie, dont elle devient secrétaire générale.
Touchée par les bouleversements accélérés par la crise Covid qui impactent le secteur de la publicité, elle lance peu avant l’été 2021 avec Pascal Grégoire un nouveau modèle social d’agence de publicité, plus humain et plus juste, la maison créative justement. Celle-ci a vocation à monter très rapidement des équipes sur mesure afin de répondre de manière agile et créative aux briefs clients.
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